Le sens des lettres
(l'alphabet et la langue des oiseaux)
La langue des oiseaux ne s'appliquera pas uniquement au travers de la phonétique des mots. C’est surtout, pour moi, par l'interprétation des significations de chaque lettre qui les compose que les sens profonds ressurgiront.
Chacune est un son, un symbole contenant plusieurs significations. Ainsi un mot étant composé de plusieurs lettres, celui-ci nous offrira un rébus qui permettra de multiples interprétations et donc de multiples histoires. Les mots, les concepts mais aussi les noms des maladies, des organes ou de famille deviennent ainsi une source énorme d'informations et d'enseignements.
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Les significations des lettres peuvent être trouvées :
Par la langue des oiseaux
Dans la langue des oiseaux, ce sera le graphisme de la lettre et/ou la signification de sa sonorité et/ou de celle de son nom qui pourra donner des significations à la lettre.
Exemple la lettre F
Quand nous prononçons la lettre F, nous entendons : « feu ». Le F représente l’élément feu. Il peut donc nous parler des transposés du feu et ainsi évoquer tout ce qui s’y rapporte symboliquement :
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le feu/la flamme/illuminer/éclairer ;
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la chaleur/la convivialité/la sociabilité/être sociable ;
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la joie/être joyeux/faire du lien ;
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la passion/être passionné/passionnant/l’enthousiasme/
le désir ; -
la violence/l’agressivité/la destruction/l’anéantissement/brûler.
Le feu, avec l’air, est un symbole du masculin et du père.
Par ailleurs, « feu » désigne également la mort et peut suggérer symboliquement l’enfer.
En médecine chinoise, le feu est l’élément lié notamment au cœur. Il est en lien avec la joie.
Dans la relation corps-âme-esprit, le cœur peut être lié au territoire, à la possession. Symboliquement, il est évidemment également lié à l’amour. F peut donc parler par extrapolation :
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de possessivité/de jalousie/d’être territorial ;
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du territoire/de la peur de perdre sa place ;
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d’amour/de joie ;
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de lutte pour être premier ou devant/pour être au premier plan.
Par la forme de la lettre
Quand nous regardons la lettre, nous pouvons noter que le F est un E auquel il manque la barre du bas. La barre du bas est celle qui va dans la matière. Il manque donc au F la matière, l’incarnation.
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Pas incarné
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Difficulté à s’ancrer dans la matière
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Difficulté à matérialiser
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Difficulté à concrétiser.
Dans une identité, surtout si le nom ou prénom commence par lui, le F, lié à la passion et à l’amour, peut faire référence à des personnes passionnées voir à des personnes confondant l’amour avec la passion.
Cela peut également renvoyer à des enchaînements de passions sur des temps plus ou moins longs, avec des difficultés à incarner, à concrétiser ce qui est véritablement important, ce que la personne aime.
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Quelques significations sont disponibles pour chaque lettre :
Par les lettres hébraïques
Pourquoi se servir des lettres hébraïques pour comprendre le sens des lettres et des mots ?
Les lettres hébraïques permettent de retrouver le sens originel de chaque lettre ; elles permettent de découvrir l’inconscient de la lettre et donc ensuite celui du mot. Pour le comprendre il faut se rappeler l'origine de l'écriture.
Les pictogrammes
À l’origine, les langues étaient uniquement orales. Puis l’écriture est apparue. La transmission a alors pris une nouvelle dimension en enrichissant l’oral de l’écrit.
À ses débuts, l’écriture n’était pas alphabétique. Elle était composée de signes qui ne désignaient pas des sonorités, comme dans l’alphabet, mais des mots. Chaque mot avait donc son dessin, appelé « pictogramme ». Le pictogramme est un dessin désignant un objet concret.
Mais les pictogrammes avaient des limites. En effet, ils n’étaient pas pratiques et difficilement utilisables dans la vie de tous les jours, puisqu’il en fallait un quasiment pour chaque objet. L’apprentissage et l’utilisation de ces signes étaient donc laborieux, réservés à une élite et n’avaient pas une grande utilité pour le quotidien du commun des gens.
Les idéogrammes
Des pictogrammes, on est ensuite passé aux idéogrammes. C'est-à-dire qu’un dessin ne désignait plus seulement un objet concret mais pouvait aussi évoquer d’autres choses, d’autres concepts plus abstraits, d’autres idées en lien avec l’objet dessiné. L’idée abstraite ou le concept pouvait aussi émerger de l’addition de pictogrammes qui devenaient ainsi des idéogrammes, comme dans les rébus que l’on donne aux enfants.
Le symbole est une image à laquelle sont associées une histoire, une émotion, etc. On peut alors voir la lecture d’idéogrammes comme une lecture de symboles.
Exemple
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Si nous dessinons un avion, cela pourra traduire l’objet avion (pictogramme) mais aussi la notion de voyager, de se déplacer (idéogramme).
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Si nous plaçons un avion + un soleil + un palmier l’un à côté de l’autre, on peut alors voir émerger, par exemple, le concept de partir en vacances
L'écriture alphabétique : les lettres
L’alphabet vient plus tard dans l’histoire de l’écriture. Si de nombreuses civilisations (chinoise, égyptienne, Amérique précolombienne…) ont créé et utilisé l’écriture à différentes époques et de différentes manières, il semble que l’écriture alphabétique ait, quant à elle, une origine unique et sémite : l’écriture « protosinaïtique ». Cette écriture a donné de multiples écritures (le phénicien, l'araméen, l'hébreu, l'arabe, le grec, le latins...). Chacune de ces écritures a eu ses modifications, ses particularités suivant les spécificités de la civilisation qui l’utilisait et des sons de la langue en question. Mais toutes proviennent de la même source : le protosinaïtique.
L’apparition de l’alphabet a provoqué une véritable révolution. En effet, des lettres, des dessins ont été créés pour chaque son ou sonorité et non pour chaque mot ou idée.
Ainsi, grâce à ce faible nombre de lettres (par exemple 26 pour notre alphabet moderne), on peut exprimer tous les mots, concepts ou idées que l’on souhaite. Ce type d’écriture est donc devenu très pratique, dans la vie de tous les jours, et accessible à plus de personnes.
Dans ce système, chaque sonorité de la langue a sa lettre, son dessin. Et c’est l’addition de ces dessins qui formera des mots, des idées, des concepts, etc. Mais, à l’origine, il a fallu nommer ces lettres et pour cela chaque lettre a été appelée par un mot important et symboliquement fort qui commençait par sa sonorité. Ainsi, à la base, chaque lettre est associée à un ou plusieurs mots et donc, par extension, à un ou plusieurs concepts.
L’hébreu ayant gardé beaucoup du protosinaïtique, on retrouve encore ces mots dans le nom des lettres hébraïques. C’est d’ailleurs lui qui a permis en grande partie de déchiffrer l’écriture protosinaïtique. C’est pourquoi l’étude des lettres en passant par les lettres hébraïques est importante, voire indispensable, pour comprendre l’origine de chaque lettre et donc le sens profond et inconscient que celles-ci portent et véhiculent dans notre mémoire depuis des millénaires.
Exemple :
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Le A est lié à la lettre hébraïque Aleph qui signifiait un taureau. Il est donc porteur de toute la symbolique de celui-ci. Au début, le A se dessinait par un taureau entier. Au fil des siècles et des rencontres des civilisations, il s’est stylisé jusqu’à n’être représenté que par une tête de taureau. Celle-ci se retrouve d’ailleurs dans l’écriture moderne puisque la lettre A n’est rien d’autre qu’une tête de taureau à l’envers. Celle-ci a subi des rotations au fil du temps, pour se retrouver cornes en bas : A.
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La lettre B : en hébreux c’est "Beth" qui signifie : la maison. La lettre B viendra donc nous raconter des histoires de maisons, de foyers, d’intimité mais par extension notre première maison étant l'utérus le B pourra nous renvoyer à cette partie de l'anatomie féminine.
De plus, Bèt est la 2e lettre de la l’alphabet. Avec elle apparaît le deux, la dualité. Par ailleurs, la Bible commençant par un B (Béréshith : « au commencement »), il est dit dans le Zohar (livre de référence de la Kabbale juive) qu’à l’origine, Bèt devait être la première lettre, mais qu’elle a dû céder sa place à Aleph. B peut donc porter la notion de : dualité/d’hésitation ; céder sa place/laisser passer l’autre.
Dans cet aspect de l’écriture, chaque lettre peut être vue comme un pictogramme ou, mieux encore, comme un idéogramme. C'est-à-dire qu’elle véhicule à la fois le mot auquel elle est rattachée mais aussi les idées et concepts liés à ce mot.
Dans ce système, chaque mot peut être vu comme un rébus formé par l’addition des idéogrammes que constitue chacune des lettres qui le composent. Ainsi, symboliquement, les mots peuvent avoir des sens cachés, que l’interprétation du rébus des lettres qui le composent pourra nous révéler.
Exemple
Si dans un mot H et A sont accolés, HA formera donc un rébus.
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Le H peut parler d’une barrière.
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Le A peut parler d’un taureau.
HA peut donc représenter un taureau derrière sa clôture. Cela peut parler d’élevage et donc d’un réservoir de nourriture. Aujourd’hui, HA pourrait nous évoquer un élevage mais également un réfrigérateur ou un congélateur, puisque c’est ce qui fait office de réservoir de nourriture dans notre vie actuelle.
HA peut aussi évoquer plusieurs idées. Si nous faisons une réserve de nourriture, c’est pour ne pas manquer dans le futur. HA peut donc parler :
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d’une peur de manquer ;
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d’une peur de ne pas être capable de répondre à ses besoins ou à ceux de ses proches ;
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de surpoids, puisque la graisse fait office, dans notre corps, de réservoir de nourriture.
Le H et le A ayant d’autres significations, HA peut donc exprimer bien d’autres choses. De plus, les autres lettres du mot pourront apporter des subtilités.
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Par le Tarot de Marseille
Le tarot n’est pas un outil pour prédire le futur. C’est un outil qui véhicule dans notre mémoire collective depuis des siècles, une symbolique forte liée essentiellement à l’image et au dessin. Il montre et incarne, entre autres, des personnages. Ainsi, grâce à lui, certaines lettres pourront être liées à des personnages, ce qui permettra d’affiner certaines histoires ou interprétations. Les mots ou les noms peuvent alors former une pièce de théâtre jouant une scène pour nous, une bande dessinée nous racontant une histoire. Cela permet d’affiner les messages et les histoires que peuvent véhiculer les lettres et les mots, dans lesquelles ils se trouvent.
Exemple
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La lettre B est liée à l’arcane de la Papesse qui peut représenter une mère à l’écoute ou une mère effacée, ou encore, en négatif, une mère froide et distante.
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La lettre H peut être en lien avec l’arcane de la justice qui peut renvoyer à une mère juste ou, en négatif, à une mère castratrice. Elle peut aussi renvoyer à une grand-mère.
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La lettre L est liée à l’arcane du Pendu qui peut parler d’un enfant dans le ventre.
Par ailleurs, il y a 22 lettres hébraïques, comme il existe 22 arcanes majeurs dans le tarot. Ainsi, chaque lettre hébraïque peut être en lien avec une carte du tarot. De cette manière, les lettres de notre alphabet sont liées à celles de l’alphabet hébreu, elles-mêmes pouvant être mises en relation avec les arcanes du tarot.
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La lettre D peut être en lien avec l’Empereur qui peut représenter un père protecteur ou autoritaire, voire tyrannique. Par extension, cette carte peut parler d’une autorité protectrice ou tyrannique.
Exemple : LT
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L peut parler d’un enfant dans le ventre
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T peut parler, entre autre, de mort
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Ainsi, LT (comme dans Thibault) peut évoquer une mémoire de mort d’enfant, de fausse couche.
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Quelques significations sont disponibles pour chaque lettre :
Le tome 2 du livre "Lettre et les maux par les mots et les lettres" est un dictionnaire qui donne les significations de chaque lettre et le pourquoi de ces significations par :
D'autres livres comme ceux de Georges Lahy et Marc Alain Ouaknin traitent uniquement des lettres hébraïques.